avec Paula Castro, Julien Creuzet, Marie-Jeanne Hoffner,
Romain Vicari, Minia Biabiany, Elizaveta Konovalova,
Charlotte Seidel et Joongho Yum
Vernissage le Samedi 29 Novembre 2014 de 18 h à 21 h
29.11 – 27.12.2014
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Sur l’exposition Paysage sur Paysage, des paysages naturels ont été réinterprétés, retravaillés par l’homme et la nature réinvestit des paysages crées par l’homme. Les artistes proposent des approches du paysage par l’architecture, le son, la reconstitution, l’abstraction, l’interprétation, la déconstruction et enfin la reconstruction.
Paula Castro, artiste italo argentine, née en 1978, est diplômée en 2002, de l’Université de Buenos Aires. Elle vit et travaille entre Buenos Aires et Paris.
Elle aborde le dessin à travers une représentation du domaine de l’imaginaire et du mental. Le monde est interprété comme un « corps » d’infinis points sur lesquels la surface est en mouvement dans le temps et l’espace. Horizon tendu est une œuvre de Paula Castro qui s’intéresse à explorer les limites et les rapports de force. L’idée de passivité que génère la ligne horizontale contraste avec la tension produite par deux éléments qui font que cette ligne existe. Premier conseil au spectateur (tiré du livre Como ver un cuadro de Cordova Iturburu) et Les cahiers de Malte Laurids Brigge (passage où des filles sont en train de dessiner un paysage à l’intérieur d’un musée, tiré du livre de Rainer Maria Rilke) sont deux œuvres sonores où l’artiste lit un chapitre de ces livres.
Julien Creuzet, artiste d’origine martiniquaise, est né en 1986 au Blanc Mesnil, France. Il est diplômé en 2011 de l’ESAM Caen et intégra Le Fresnoy, en 2012.
L’espace d’exposition devient pour lui, un monde archipélique, interdisciplinaire, composé de sculptures, d’installations, de vidéos, de dessins, de performances,
de poèmes. La notion de créolisation alimente sa pratique formelle,
elle fait de l’Histoire souvent douloureuse quelque chose de beau et de transformé. Standard and Poor’s, Vent étrange, dans le jardin de Yeyette, rose, rappelle le personnage de Joséphine de Beauharnais, tandis que la vidéo En suspens…, récite un poème de Julien Creuzet. Quant aux oeuvres Standard and Poor’s, Vieux cailloux, dans sa pratique du dessin, il fait intervenir différents types d’images. La trance/transe est une autre notion qui intègre ses dessins. Cela lui permet de parler du geste, celui qui va produire le dessin et l’état psychique qui accompagne le geste.
Marie-Jeanne Hoffner, est née à Paris en 1974. Elle est diplômée en 1999 de l’ENSBA Nantes.
Elle s’intéresse à la question de l’architecture et de la perception de l’espace. Carbone (blanc) et Carbone (noir) sont deux photographies, de carbones colorés, dépliés qui font référence à la question de la reproduction de l’image, au travers du processus de report, inhérent aux papiers carbones. L’image photographique elle même, dans sa relation sujet/ support induit alors un jeu de trouble visuel.
Romain Vicari, né à Paris, en 1990 est un artiste italo brésilien, diplômé de l’ENSBA Paris. Il vit et travaille entre São Paulo et Paris.
Chaque intervention qu’il effectue est réfléchie pour dialoguer et altérer la nature d’un lieu précis. Le volume et la couleur sont des outils appliqués dans son travail sous forme de traces et de marquages dans des installations in-situ. Les matériaux de construction utilisés sont préfabriqués ce qui donne un aspect inachevé dans ses expériences. Chaque espace est un laboratoire de possibilité dont l’environnement influence directement sur ce qui sera produit lors du passage de l’artiste, créant un processus d’interaction entre l’espace et lui même, ainsi qu’entre le spectateur et l’espace. Rectangle Lumière, est une vidéo, où un rectangle de lumière est projeté sur le sol. Cette forme est en mouvement constant. La peinture est appliquée ensuite afin de garder une trace du temps qui passe. São Francisco Xavier est une peinture où se superposent des couches de matières, de couleurs, de textures, qui créent des paysages oniriques.
Minia Biabiany, est née en Guadeloupe, en 1988. Elle est diplômée de l’ENSBA Lyon en 2011. Elle vit et travaille entre Paris et Mexico D.F.
Son travail questionne les entrecroisements entre l’intimité et le politique à partir du lieu et du territoire. Ses installations in situ prennent l’espace comme source et construisent une poétique du lieu à partir de ses caractéristiques et d’objets véhiculant histoire personnelle et collective. Minia Biabiany présente une série Madras, où l’accumulation des lignes du madras les tisse comme les fils d’un tissu. Le tissage est pour elle le premier geste architectural, le premier mouvement d’enveloppement de l’espace. Les impressions, Mémoire de l’arbre tissé, Dioliba et La nuit du bienheureux, architecture intérieure (qui représentent des paysages) sont retravaillées au fil se construisent à la fois avec le rapport intérieur/extérieur, l’architecture et la structure d’éléments naturels.
Elizaveta Konovalova est née en 1986 à Moscou. Elle vit et travaille à Paris et à Moscou, après son diplôme en 2010 de l’ENSBA Paris. En 2013 elle reçoit le prix Bœsner dans le cadre de l’exposition Jeune Création au Centquatre.
La rencontre d’un lieu, d’une situation, d’un objet, d’une histoire constitue un point de départ spontané et nécessaire. Une telle approche provient avant tout de sa volonté de questionner les aspects divers du monde et de préserver une approche expérimentale et un regard curieux. Par la confrontation de son intuition aux faits, elle cherche à établir un dialogue avec un contexte qui s’offre à elle et à trouver un moyen plastique qui lui permet d’élaborer un langage juste. Hiver, faite en pate à modeler, montre des teintes obtenues par mélange de trois couleurs – blanc, noir et marron. Chaque teinte a un nom, qui correspond à un élément caractéristique du paysage hivernal à Moscou.
Charlotte Seidel, née en 1981 à Hambourg, est une artiste franco allemande, qui vit et travaille à Paris.
Créant des petites intensités, Charlotte Seidel prend comme matériau le réel de la vie. Évoquant souvent l’absence, ses œuvres suggèrent la chaleur des souvenirs. Le diptyque Roadtrip parle du voyage, du paysage qui file. En ôtant une partie de la couche sensible de la photographie, Charlotte Seidel crée des blancs qui suscitent le travail de l’imaginaire et incitent le spectateur à combler les vides avec ses propres histoires. Illusions sur cour est une vidéo qui montre de la mousse glissant doucement de gauche à droite le long des carreaux bleus ciel, comme des nuages, transformant une situation quotidienne dans une sorte de distraction rêveuse, entre intérieur et extérieur.
Joongho Yum, né en 1965, en Corée du Sud, est diplômé de l’Université Paris VIII. Il travaille entre Séoul et Paris.
Joongho Yum représente les places marginales, de la métropole. Dans les coins non atteints, il utilise son observation attentive afin de scruter au microscope nos vies quotidiennes. Il présente l’œuvre Geumho dong 1ga 132-7, Seoul, Korea, où il représente des banlieues en attente de la démolition. Il y met des souvenirs d’enfance, dans une ville qui varie jour à jour. Cependant, il y’a des gens et des objets, dans la ville qui ont de différentes positions, ce qui l’intéresse.
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mardi – samedi 11h – 13h // 14h – 19h
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