Elisabeth S. Clark, née en 1983, est une artiste vivant et travaillant entre Londres et Paris. Son travail est le sujet de nombreuses expositions personnelles ou de groupe, notamment à la Globe Gallery (Newcastle, Royaume-Uni), Palais de Tokyo (Paris), Le Forum (Tokyo, Japon), Fondation d’entreprise Ricard (Paris) et La Biennale de Lyon en Résonance (Lyon, France). Elisabeth S. Clark a aussi intégré des résidences au Palais de Tokyo, Paris, à la Fondation Hermès et plus récemment au Gyeonggi Creation Center, en Corée du Sud.
Son travail est souvent le résultat de gestes simples, d’appropriations légères et de petites actions. Comme ce que la ponctuation est aux mots, ces « petites marques » produisent des changements subtils d’accentuation, qui deviennent actes de traduction, en eux-mêmes. Elles éclairent sur la matérialité de l’invisible. Elles invoquent l’imagination. Elles « jouent » avec les limites imperceptibles.
Le travail de Clark explore aussi intrinsèquement l’acte de création, qu’elle associe étroitement avec celui de la pensée. En examinant le mouvement et son côté temporaire, elle s’intéressée à l’écriture de la pensée et permet au moment de devenir substantiel.
Dans cette exposition, les textes, les objets et les travaux basés sur les gestes entrent en collision. Les sculptures évoquent des performances et des sculptures. Quant à l’écriture, elle est utilisée comme un outil pour le dessin, l’imagination, la catalyse et le chronométrage.
En mettant en dialogue ce mouvement (et le glissement) entre la pensée et la chose, entre l’instantané et l’après et entre des dispositions et des réarrangements, cette exposition interroge non seulement, mais expose aussi le caractère éphémère et la fluidité de la signification dans les œuvres d’art.
« Le portrait » de Clark propose une chorégraphie du temps et pour le temps, mais aussi dans une fluctuation perpétuelle.
Elisabeth S. Clark, A portrait of the passing of time, Words that don’t keep still, 2014, série d’impressions typographiques sur papier,
présentation en coffret et encadrements, 42 x 29.7 cm (chaque impression, sans cadre), 45.5 x 33.6 x 4.2 cm (boite de présentation),
édition de 10, photo © Aurélien Mole
Elisabeth S. Clark, A portrait of the passing of time,
Words that don’t keep still,
2014, série d’impressions typographiques sur papier,
présentation en coffret et encadrements,
42 x 29.7 cm (chaque impression, sans cadre), 45.5 x 33.6 x 4.2 cm
(boite de présentation), édition de 10, photo © Aurélien Mole
Elisabeth S. Clark, A portrait of the passing of time, Words that don’t keep still, 2014, série d’impressions typographiques sur papier,
présentation en coffret et encadrements, 42 x 29.7 cm (chaque impression, sans cadre), 45.5 x 33.6 x 4.2 cm (boite de présentation),
édition de 10, photo © Aurélien Mole
Elisabeth S. Clark, A portrait of the passing of time, Éclat (Seine) : proposition pour une action éphémère sur les ponts de Paris, 2014,
gravure ancienne de la carte de la ‘Seine’, aquarelle, esquisse pour une performance, 18 x 27.3 cm (sans cadre), 25.7 x 35 cm (avec cadre),
oeuvre unique, pas d’épreuve d’artiste (+ demande d’autorisation d’emprunter l’œuvre pour des expos à venir), photo © Aurélien Mole
Elisabeth S. Clark, A portrait of the passing of time, Éclat (Seine) : proposition pour une action éphémère sur les ponts de Paris, 2014,
Let’s think of a title when we meet, 2014 et Twenty-five hour clock (the speed of), 2014, photo © Aurélien Mole
Elisabeth S. Clark, A portrait of the passing of time, Éclat (Seine) : proposition pour une action éphémère sur les ponts de Paris, 2014 et
Let’s think of a title when we meet, 2014, couverture de livre rigide, en vélin blanc amidonné, logé dans un étui en cuir rouge avec blocage à l’arrière en feuille de métal rouge, 24 x 16.4 x 2 cm,
édition de 5 + 2 AP, photo © Aurélien Mole
Elisabeth S. Clark, A portrait of the passing of time, Twenty-five hour clock (the speed of), 2014, horloge, 12.5 x 3.5 cm,
édition de 5 + 2 AP, photo © Aurélien Mole
Elisabeth S. Clark, A portrait of the passing of time,
Words that don’t keep still,
2014, série d’impressions typographiques sur papier,
présentation en coffret et encadrements,
42 x 29.7 cm (chaque impression, sans cadre), 45.5 x 33.6 x 4.2 cm
(boite de présentation), édition de 10, photo © Aurélien Mole
Elisabeth S. Clark, A portrait of the passing of time, En un clin d’oeil 01h 59m 60s, 2012, Bad Ems, Allemagne, 1 Juillet 2012, vidéo, couleur, muet, format 16/9, 29’ 09”, clignotement de 218 lampadaires de rue lors de la seconde intercalaire, intervention lumineuse durée: 1 seconde,
édition de 3 + 2 AP, photo © Aurélien Mole
Elisabeth S. Clark, A portrait of the passing of time,
Words that don’t keep still, 2012 et Till in its turn drew (again), 2014,
photo © Aurélien Mole
Elisabeth S. Clark, A portrait of the passing of time, Till in its turn drew (again), 2014, carrousel de 81 diapositives colorées avec des stylo-feutres surligneurs fluorescents, projecteur de diapositive, minuteur, dimensions variables, durée de projection 40’,
série de pièces uniques, photo © Aurélien Mole
Elisabeth S. Clark, A portrait of the passing of time, Spinning, 2014, projection vidéo, couleur, muet, format 16/9, 2’30”,
édition de 3 + 2 AP, photo © Aurélien Mole
Elisabeth S. Clark, A portrait of the passing of time, Spinning, 2014, projection vidéo, couleur, muet, format 16/9, 2’30”,
édition de 3 + 2 AP, photo © Aurélien Mole